Pouponnière d’entreprises : qu’est-ce qu’un incubateur ?

Profitons des nominations du label French Tech et intéressons-nous à une très bonne nouvelle pour les jeunes en France : la réussite des incubateurs !

Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes, Montpellier, Rennes et Toulouse… ce sont les heureux gagnants du label French Tech du mercredi 12 novembre 2014, décerné par la secrétaire d’Etat au numérique Axelle Lemaire. C’est un projet, qu’elle avait hérité de Fleur Pellerin, maintenant ministre de la culture à la place de Filipetti, remplacée lors du remaniement du gouvernement en … dernier. Elles étaient 15 à l’arrivée mais seulement 9 ont réussi à séduire grâce à divers atouts, notamment grâce à leur dynamisme financier, leur projet de développement, leur politique d’achat publique innovante ainsi que l’existence d’infrastructures physiques et en réseau.

Retrouvez l’interview sur France Info d’Axelle Lemaire qui nous explique le label French Tech en cliquant ici !

Le label French Tech reçu par ces métropoles devrait aider leur écosystème de start-ups à se développer, afin de former un réseau national face à l’impératif d’innovation actuel. Une sorte de marketing territorial donc, visant à attirer investisseurs et talents étrangers pour conquérir les marchés internationaux. Aucune contrepartie financière donc mais une identification et un encouragement au niveau national pour les aider à redynamiser les pouponnières françaises. Les labellisés permettront à leurs start-ups un accès facilité au financement ainsi qu’une promotion à l’international.

Le principe des incubateurs : permettre un accompagnement aux créateurs d’entreprises sur plusieurs compétences – conseil, marketing, communication, web et hébergement, comptabilité, management… Il s’agit d’offrir aux start-ups une panoplie d’outils leur assurant cohérence et crédibilité face à leurs futurs clients. Et, évidemment, la réussite financière.

Pour les jeunes d’aujourd’hui et de demain, le label est une excellente nouvelle et un tremplin supplémentaire dans les projets de création de start-ups : des taux de réussite jusqu’à 90 % en fonction des incubateurs, une multiplication du nombre de structures accueillantes (plus de 3000 en 2011 partout en France), des initiatives de la part d’écoles, universités, de personnes privées ou publiques..

Et toutes encouragent à commencer sur la même base : une bonne équipe, une bonne idée et une bonne alchimie ! Le meilleur des conseils, que l’on retient, c’est d’aimer l’échec ! Elles nous rappellent que se tromper, c’est acquérir de l’expérience et un bagage nécessaire pour une future réussite.

Une réflexion sur “Pouponnière d’entreprises : qu’est-ce qu’un incubateur ?

Laisser un commentaire